Nicolas DUPONT-AIGNAN.
Itinéraire d'un éternel Franc-Tireur...
PORTRAITESSONNE
ELYSEE-MOI
Il a annoncé sa candidature pour l’élection présidentielle de 2027, marquant une quatrième tentative pour le poste suprême, tout en restant simple conseiller municipal à Yerres (Essonne) , sans ambition de redevenir maire, c’est du moins c’est ce qu’il affirme car comme beaucoup d’autres élus, il avait dû céder de mauvaise grâce son fauteuil de premier édile de la commune en 2017, du fait de la nouvelle loi interdisant de cumuler un mandat de député-maire….
La mort dans l’âme, Nicolas Dupont-Aignan, puisque c'est lui dont il s'agit, confia les clés de la mairie à son adjoint et fidèle collaborateur, Olivier Clodong, un géant au parcours éclectique qui d’ailleurs va prendre quelque peu ses distances avec lui à la suite de son rapprochement avec la fille de Jean Marie Le Pen lors de la présentielle de 2017, où il avait alors des envies de Matignon...
A 64 ans, alors que d’autres préfèrent valider tous leurs trimestres afin de pouvoir couler une retraite heureuse, lui préfère continuer le combat en espérant enfin décrocher le Graal, comprenez : devenir le futur locataire de l’Elysée. C’est vrai, ce sera sa quatrième tentative depuis 2012. Cette année-là, il n’avait obtenu que 1,79 % des suffrages, se classant 7ème sur les 10 candidats alors en lice pour succéder à Nicolas Sarkozy, son ex-rival à la conquête de l’UMP, mais c’est François Hollande qui triompha au 2ème tour
LE GARS DE LA MARINE
Cinq ans après en 2017, il avait obtenu son meilleur score, avec 4.7 % (6ème sur 11) grâce à une campagne active et médiatisée qui le fit gagner en notoriété mais pour le second tour, au lieu d’appeler à voter Emmanuel Macron, il préféra soutenir Marine Le Pen aspirant même à devenir son Premier Ministre en cas de victoire, ce qui provoqua le trouble par ses fidèles.
En effet, cette tentative de rapprochement a provoqué une série de départs au sein de « Debout la France » dont celle notamment de Dominique Jamet, le célèbre éditorialiste politique et de bien d'autres d'ailleurs. Mais ce n'est pas l'unique raison de la désertion des troupes (qui feront passer les effectifs de 15 000 à 3 000), en effet l'égo surdimensionné du "chantre du souverainiste" et sa gestion autoritaire y sont pour beaucoup.
En outre, une absence de stratégie ont poussé un de ses plus proches conseillers, Jean Philippe Tanguy a le lâcher en 2020 pour rejoindre les troupes de la Dame de Montretout puis se faire élire Député de la Somme. Mais aucune prise de conscience n'a effleuré l'ancien transfuge de l'UMP, devenu un sempiternel "député non inscrit) car en 2022, soucieux de vouloir bouter hors de l’Elysée son ennemi Macron, il n’obtient que 2.07 % des suffrages (8ème sur 12), et ce, malgré le soutien de son concurrent des « Patriotes », Florian Philippot.
Il est clair qu’il en faut plus pour décourager, Nicolas Dupont-Aignan. Malgré sa défaite lors des élections anticipées de 2024 dans la 8ème circonscription de l’Essonne où il régnait sans partage depuis 1997, l’infatigable « Gaulliste de toujours », un peu abasourdi sur le coup, s’est vite relevé pour reprendre le combat et mettre de côté sa rancœur.
LA GUERRE DES TROIS A EU LIEU…
En effet, le député sortant a trébuché lors d’une triangulaire provoquée par le maintien au second tour de François Durovray, actuel Président du Conseil Général de l’Essonne, dont « NDA » fut le mentor lors de ses débuts politiques mais qui s’est brouillé avec lui depuis.Une guerre fratricide qui a permis l’élection de Bérenger Cernon (Nouveau Front Populaire-LFI) avec 40.5 % des suffrages contre 37.8 au sortant et 22% à François Durovray qui allait devenir un peu plus tard un éphémère ministre des Transports du non moins éphémère Gouvernement Barnier.
Ironie du sort, après six mandats consécutifs agrémentés de confortables réélections même lors du triomphe du Macronisme en 2017, Nicolas le Conquérant a trébuché à cause d’un Président de l’Exécutif départemental tandis qu’en 1997, il avait battu sur le fil (60 voix), Michel Berson, qui deviendra cependant Président du Conseil Général de l'Essonne, l’année suivante…
LES AVENTURES DU PETIT NICOLAS
Nicolas Dupont est né le 7 mars 1961 dans le cossu XVème arrondissement de Paris. Fils de Jean-Louis Dupont, courtier en vins né en Algérie Française et de Colette Aignan, issue d’une longue lignée de viticulteurs champenois, on peut dire que le député de l’Essonne est né avec le sang de la vigne dans ses veines… C’est le petit dernier d’une fratrie dont les ainés ont vu le jour au lendemain du deuxième conflit mondial. Mais lui l’enfant des années 70 qui ne va tarder à connaître les premiers soubresauts de la « crise » acquiert très rapidement une conscience politique.
Alors que d’autres garçons de son âge vont fumer en cachette ou courir dans les « surboums », lui entame une précoce vocation politique, dès 1974, il se déclare Gaulliste et soutient un de ses plus fidèles serviteurs : Jacques Chaban-Delmas, ancien premier ministre progressiste et promoteur de "la Nouvelle Société" mais qui sera, « trahi » par le « pompidolien » Jacques Chirac qui préfèrera pactiser avec Giscard, futur président…
Nicolas Dupont dont le patronyme est jugé à tort comme le plus courant en France (alors qu’il n’est que le 28 -ème, loin derrière Martin, Bernard ou Lefèvre, ce n’est pas l’auteur de ces lignes qui dira le contraire…) décide de prendre comme nom d’usage Dupont-Aignan car dans sa classe, il y a eu un autre Dupont. (Pour info: Aignan, est le nom de jeune fille de sa mère, elle-même fille d’un aviateur héroïque de la Grande Guerre, un condisciple valeureux de Guynemer qui lui a survécu), ce qui lui permettra a posteriori de se faire surnommer « NDA », à l’instar des JJSS, NKM, DSK ou VGE qui ont « percé » dans la sphère politique….
ENARCHIE VAINCRA…
Elève studieux de la bonne bourgeoisie parisienne, il poursuit le cursus idéal pour endosser la panoplie du professionnel de la politique : Sciences Po et bien sûr l’ENA, promotion 1987-89, « baptisée » : « Liberté-Egalité-Fraternité », il y côtoie quelques condisciples qui ont comme lui des velléités politiques : Jean-François Copé, Renaud Dutreil ou encore Sylvie Goulard qui seront tous ministres contrairement à lui….
Sorti de la prestigieuse école de la rue de l’Université en qualité d’administrateur civil, il ne va pas tarder à rejoindre les cabinets ministériels, il deviendra le collaborateur de François Bayrou, au ministère de l’Education nationale puis de Michel Barnier, futur négociateur du « Brexit » entre autres…
SOIGNE TA DROITE
Adhérent logique du RPR depuis sa création en 1976, le jeune Nicolas décide de se jeter dans l’arène politique au beau milieu des années 90. Il jette son dévolu sur une terre de la banlieue sud-est de Paris, située en bordure de la forêt de Sénart et dans le département de l’Essonne : Yerres……
YERRES, AUJOURD’HUI ET DEMAIN
· Nous sommes donc en 1995, Yerres, commune résidentielle de banlieue de 27 000 habitants qui porte le même nom que la rivière qui l’arrose est située à vingt kilomètres de la Capitale, limitrophe du Val de Marne mais intégrée à l’Essonne lors de sa création en 1968. L’urbanisation y a été sensible dès le milieu des années 50 avec les premières barres d’immeubles, mais il existe un cœur de village dont les alentours inspirèrent le peintre Caillebotte….
Mais ce chef-lieu de canton est aussi à l’époque une des villes les plus endettées de France : les ambitions mégalomaniaques de l’ancien maire RPR de la commune, Michel Prats qui faisait partie de cette génération de « Cadets de la Droite » révélés en 1983 durant le premier septennat Mitterrand, en constitue la principale raison de cet état de fait. Promoteur d’un projet nautique démesuré pour une commune de cette taille : le « triton », sorte « d’Aqua boulevard » du Sud Francilien qui ne rencontrera pas du tout le succès escompté, précipitant les finances de la ville dans le rouge et le bouillant maire vers la sortie en 1989.
Son prédécesseur puis successeur, le socialiste Marc Lucas hérite ainsi d’une situation calamiteuse et ne parvient pas à stopper l’hémorragie provoquée par cette dette gigantesque d’un montant de 45 millions de francs !Il est clair que c’est le contribuable Yerrois qui va devoir régler en grande partie l’addition et ce, durant une longue période
LE PERE « LA RIGUEUR »
Nicolas Dupont-Aignan, 34 ans qui malgré sa toute fraîche implantation réussit à ravir la mairie au sortant avec près de 52 % des suffrages exprimés et ce, malgré l’annonce d’un programme de rigueur budgétaire sévère. Lors de son premier mandat, Nicolas Dupont-Aignan réussit à réduire la dette à 34 millions tout en augmentant la taxe d’habitation de 46 % la première année…
Il pratique avec maestria un management municipal rigoureux tout en mettant en exergue une véritable politique en faveur de l’environnement et de la qualité de vie…. Mais les habitants de Yerres n’en voudront pas au « père la rigueur » qu’ils ont élu puisqu’ils le rééliront en 2001 avec plus de 75 % et les scores seront identiques les scrutins suivants dès le Premier tour……
Il présidera également deux intercommunalités : celle du Val d’Yerres entre 2012 et 2015 puis sa remplaçante du Val d’Yerres Val de Seine (entre 2016 et 2017) qui inclut sa commune d’Yerres mais également Brunoy et Epinay et Quincy sous Sénart. Mais il sait que son implantation locale réussie doit l’animer d’ambitions plus large comme celle d’un mandat national qui permet d’accéder à une plus grande notoriété…
LE PALAIS BOURBON EN LIGNE DE MIRE
C’est ainsi qu’il se présente aux élections législatives provoquées par la Dissolution (ratée) imposée par Jacques Chirac en 1997, dans des circonstances bien différentes de celle de 2024, car à l’époque la majorité sortante était très large (plus de 450 députés RPR-UDF issus du "Raz de marée" de 1993) mais le chef de l’Etat pensait faire un « gros coup politique », persuadé d’obtenir une majorité encore plus large pour conforter sa politique, on connait la suite, grâce à des triangulaires imposées par le Front National, la Gauche l’emporte et Jacques Chirac devint un Président de cohabitation, nommant à Matignon Lionel Jospin.
Curieusement, en Essonne, les résultats seront contrastés : si la Droite perd la 3ème circonscription (Arpajon-Dourdan), la 6ème (Massy), elle peut se consoler en remportant la 5ème circonscription (Orsay-Les Ulis) avec Pierre Lasbordes (RPR) qui bat le sortant Jean Marc Salinier (PS) et bien sûr la 8ème (Montgeron-Yerres-Vigneux) où Nicolas Dupont-Aignan créé la surprise en battant un Michel Berson (PS) qui avait pourtant réussi à échapper à la « Bérézina » de 1993, grâce aux querelles fratricides de ces adversaires RPR-UDF.
Créée comme les neuf autres circonscriptions de l’Essonne en 1988 (Réforme Pasqua, qui permit de faire passer le département de 4 à 10 députés, plus en adéquation avec la réalité démographique), la 8ème circonscription avait donc élu Michel Berson qui était auparavant Député de l’ancienne 1ère Circonscription (Corbeil-Montgeron) depuis 1981 où il avait battu le sortant communiste Roger Combrisson et son adversaire « Libéral », Serge Dassault.
En 1997, la circonscription est composée de 5 communes, dont 2 ont un maire de Droite (Brunoy et Yerres) et 3, un maire de Gauche (Montgeron, Crosne, Vigneux sur Seine), à priori aucune chance de l’emporter et pourtant… Comme il le confiera plus tard, le nouveau député-maire d’Yerres est parvenu avec brio à capter les suffrages d’électeurs de gauche satisfaits de son travail de terrain. Nicolas Dupont-Aignan rejoint donc le Palais-Bourbon et acquiert une certaine notoriété grâce à son exploit face au sortant socialiste élu sans interruption depuis 1981.
Aujourd’hui, toutes les villes de la circonscription sont passées à droite, y compris l’ex-fief communiste de Vigneux sur Seine qui a basculé en 2001. Ainsi, la victoire du candidat LFI en 2024 n’est due qu’à cette triangulaire fatale car arithmétiquement le camp conservateur y pèse près de 60 % des suffrages. Constatons donc le beau parcours d’un « parachuté » parisien qui aura su faire de son territoire d’adoption un véritable fief, même si son orientation politique l’a progressivement fait passer de la droite sociale à une autre souverainiste et de plus en plus radicale….
L’HOMME QUI REGARDE PASSER LES TRAINS
Après avoir milité au sein du RPR puis de l’UMP, il fonde en 2008 le parti souverainiste Debout la République qui sera rebaptisé « Debout la France » en 2014, qu’il préside depuis., Le fougueux Souverainiste est resté un « Franc-Tireur », malgré un type de parcours (L’ENA et les cabinets ministériels), il n’a donc à ce jour jamais été ni secrétaire d’Etat ni ministre, a contrario d’autres élus Essonniens de Droite et du Centre (Jean de Boishue, Georges Tron, Nathalie Kosciusko-Morizet ou bien sûr François Durovray).
UNE LIGNE POLITIQUE AVEC DE LA FRITURE….
Cette fameuse ligne est marquée par le gaullisme, le nationalisme, la critique de l’euro et des institutions européennes, tout en se voulant différent du Front national, tout en le « draguant » sans pour autant franchir le Rubicon, comme a pu le faire récemment Eric Ciotti. Beaucoup moins marginal et surtout moins "loser" qu’un François Asselineau, président du Micro-Parti « UPR » qui l’accuse de lui avoir « volé » le concept du « Frexit » sans vouloir vraiment le mettre en application en cas de victoire (ce qui reste un scénario fortement improbable) », ou même qu’un Florian Philippot, ex-figure montante du FN avant de s’engouffrer dans la brèche du conspirationnisme ambiant…
Ces trois cavaliers solitaires du Souverainisme, Enarques qui ont finalement mal tourné auraient pu s’associer en vue des Européennes pour espérer recueillir au moins 5 % des suffrages , véritable sésame pour avoir des élus à Strasbourg mais leur Ego surdimensionné a finalement pris le dessus…
FRANC TIREUR FOREVER
C’est évident : NDA n’a pas été un bon petit soldat du RPR puis de l’UMP et n’est pas devenu Macron-Compatible,Celui qui se déclare « Gaulliste » même s’il est né en 1961, après tout pourquoi pas : « tout le monde a été, est ou sera gaulliste » comme dit l’adage, va se trouver le combat de sa vie politique : « le souverainisme », pour être plus clair rejoindre ceux qui « ont mal à la France » ce beau pays qui risque de passer à trépas à cause d’une Europe Bruxelloise pondant des traités scélérats visant à étouffer chacune des nations qui la compose, dixit NDA…. Attiré par les dissidents Pasqua et Seguin, pourtant figures incontournables du RPR mais également par Jean-Pierre Chevènement, le plus gaullien des socialistes qui ne veulent pas d’une Europe castratrice, il tente de défricher cet espace qu’il juge porteur….
C’est l’aventure du RPF, qui rappelle celle du parti « gaulliste » de l’après-guerre, partisan de l’indépendance de la France face à l’ogre Américain à une période de reconstruction du pays qui finira par adhérer au rêve d’union de l’Europe, prônée par Schumann et Monnet. Mais « l’électron libre » Dupont-Aignan n’aime pas appartenir à une chapelle, ou du moins à une chapelle dont il n’est pas le vicaire……
Alors qu'il était Député, il aura ratisser sa circonscription, travailler en famille puisque c’est son épouse l’avocate Valérie Vecchierini qui va lui servir d’attachée parlementaire pendant 20 ans jusqu’à la nébuleuse « affaire Fillion » qui va interdire aux parlementaires de travailler « en famille », NDA devra se plier à la règle comme bien d’autres parlementaires. « C’était la seule façon de nous voir » se défendra le futur ex-maire d’Yerres et père de deux filles, conscient que ses occupations politiques sont chronophages et peu adéquates à mener une vie de famille normale….
·L’ex-maire d’Yerres n’hésite cependant pas à encourager la carrière de collègues de droite, dont celle de Serge Poinsot, qui l’avait pourtant affronté aux municipales de 1995 à Yerres mais qui finira par se faire élire maire de la commune voisine de Vigneux-sur-Seine en 2001, mettant fin à 42 ans de communisme municipal ! Ou encore, François Durovray cité plus haut, d’abord élu Conseiller général de Yerres qui met fin à 25 ans de suprématie socialiste puis à Montgeron pour devenir Président du Conseil général de l’Essonne en 2015, sonnant le glas de la gouvernance socialiste du département depuis 1998….
LE SPLEEN DE L’AMOUREUX DE LA FRANCE
· Mais le patron de « Debout la France » n’est pas en reste, il espère bien compter sur l’échiquier politique, en prétendant incarner une droite cohérente (a contrario des Républicains, dont une grande minorité se reconnait dans la Macronie) et qui compte bien surfer sur la vague de mécontentement grandissante. Son arme « fatale » : la communication. Faire parler de soi, ce qu’il fait en se faisant ou étant invité sur toutes les ondes de façon récurrente, bien qu’il joue (comme les Le Pen) sur la victimisation : « on ne m’invite pas ».
Il est bon « client » pour les médias, arrive à faire le buzz comme notamment dans « On n’est pas couché » sur France 2 où il arrive même à faire sortir de ses gonds le pourtant sarcastique Laurent Ruquier qui se sent visé par les piques de son invité : « Taisez-vous, Monsieur Dupont-Aignan !», ce dernier ayant raillé les « bobos nantis des beaux quartiers qui ne connaissent pas les réalités des « quartiers » que lui le député de base fréquente au quotidien dans sa circonscription. Intolérable pour le gosse des HLM du Havre devenu un animateur vedette avec le cœur à gauche mais…le portefeuille à droite. ….
Lors d’un passage à « C’est à vous » sur France 5, il ne va pas hésiter à faire sortir de ses gonds un Patrick Cohen qui l’interviewait, le traitant de « Cire-Pompes » de la Macronie,
L’IMPORTANT C’EST LE BUZZ
« NDA » est souvent sujet à des moqueries d’un certain nombre d’observateurs qui l’accusent de n’apparaitre que tous les cinq ans pour « annoncer » sa candidature à la Présidentielle pour mieux disparaitre ensuite. Isolé, encore plus depuis sa défaite aux législatives de 2024, il apparait de plus en plus comme un « Général » d’une armée morte, un stratège du « Faut qu’on, y’a qu’a » qu’il débite lors de ses clips vidéo. Qu’il est doux de ne rien faire et de décerner des brevets de mérite quand d’autres s’agitent autour de vous.
S’il peut espérer retrouver son siège de Député dans son « Fief « de la 8ème circonscription de l’Essonne, ce sera pour continuer à patauger dans le « marais politique » sans ligne politique claire ou étant devenu illisible.
VERS LE CHEMIN DES OUBLIETTES ?
A présent, le voilà fortement concurrencé par l’émergence de courants issus de la Droite souverainiste et radicale pour ne pas dire l’Extrême-droite qui a su sortir des chemins de la marginalité dans lequel l’ex-Député de l’Essonne s’est au contraire engouffré malgré un indéniable talent politique qui aurait pu l’amener à jouer un rôle bien plus concret sur l’échiquier politique et ce, malgré sa singularité idéologique....

